venerdì 22 novembre 2019

Antisemitismo: una vecchia storia un'attualità bruciante


Le Massacre des Juifs à Modica 

 

Suite d’un sujet de notre livre sur immigration et  intégration, nous avons profité pour connaitre des événements historiques qui toucherent notre ville au Moyen Age.
Notre étude  a été completée avec la visite à une exposition documentaire à l’archive d’Etat à Ragusa  sur la presence des Juifs dans notre Province, leur permanance dans les camps de concentration pendant la II G.M .  et de la lecture du Monologue de Shylock tiré de  «  The Merchant of Venise » de W. Shakespeare.
Si aujourd’hui la Sicile, et en particulier notre province, est une terre d’asile, de débarquement d’immigrants, dans le passé on a enregistré des épisodes des xénophobie et de racisme envers les Juifs qui habitaient Modica. 
Les Juifs arrivent en Sicile, peut-etre,  avec les Phéniciens  après la destruction du temple de Jérusalem, quand  leur diaspora commence.
Jusqu’ en 1492 le pourcentage des Juifs résidents en Sicile est supérieur à celui de toute autre région, état européen ou du bassin de la méditerranée.
A’ Modica ils habitent dans le quartier “Cartellone”,  si-appelé parce qu’ à l’entrée il y a un panneau qui indique la présence  des Juifs. Aucune loi les oblige à vivre dans le « ghetto », mais ce sont  eux-mêmes,  qui préfèrent vivre isolés.
La communauté juive est riche et entreprenante : elle opère, surtout, dans le secteur des céréales, du vin et de l’huile. Ils travaillent le lait,  cultivent la canne à sucre, la soie qu’ils exportent à Malte et en Tunisie.
Les Juifs travaillent le cuir,  commercent le lin, la laine et les esclaves. Très remarquable est leur poids socio-économique, parce qu’ ils possèdent toutes les activités commerciales et ils gèrent les biens des comtes et leur empruntent de l’argent.
Leur richesse dérive du prêt d’usure, interdit  par la religion chrétienne. La haine contre la race juive ne dérive pas seulement d’une question religieuse mais plutôt du désir des commerçants locaux qui veulent gérer l’économie de la ville. Pour limiter le pouvoir économique des Juifs on abolit le taux d’usure ; ainsi ils transfèrent leur capitaux dans leur pays, mais une lois royale les condamne pour le déplacement de l’argent. La haine religieuse éclate le 15 aout 1474 quand les Juifs sont obligés à participer à une célébration chrétienne et à la sortie, sur le parvis de l’église de « Santa Maria de Betlemme », les citoyens  de Modica, au cri de « Vive Marie et mort aux Juifs »,  tuent de leur main les Hebreux.
Dans le « ghetto » ils détruisent leurs maisons et incendient la Synagogue. C’est le plus grand massacre des Juifs en Sicile. On parle de 360/600 morts. Après  cet épisode les Juifs sont obligés à laisser l’ile, ou à se convertir au  christianisme pour y rester.  Un vetement, un matelas, une couverture et deux draps ce sont les seuls biens que les survecus peuvent emporter en laissant l’ile  du port de Pozzallo. A Modica un seul Juifs  reste après avoir subi la torture pour douze fois.   
Le long des siècles, malheureusement, les persécutions vers les Juifs ne se sont pas affaiblies, mais elles persistent encore aujourd’hui. Une  témoignage  c’est la profanation du cimetière juif en Alsace et les actes de vandalisme à la synagogue de Strasbourg.  
Le cimetière de la  bourgade  alsacienne de 800 âmes,  où 96 des 245 tombes ont été découvertes souillées de croix gammées le 19 février. Ces symboles du régime nazi, peints à la bombe, font reparaitre le démon de l’antisémitisme auquel on dit «NON»
"Nos concitoyennes et concitoyens de confession juive sont les cibles d'un obscurantisme que nous croyions appartenir aux heures les plus sombres de notre pays", a dit la députée du Bas-Rhin, Martine Wonner .
« En 2019, comment peut-on imaginer qu'il y a encore tant de haine envers un peuple qui (...) ne cesse d'être meurtri?"- s'est interrogé le maire du petit village, Christian Libert- nous voulons vivre ensemble, dans la paix, le respect de l'autre, de ses convictions politiques ou religieuses".
Des manifestations étaient prévues dans plusieurs villes de France pour "dire non à la banalisation de la haine" et de l'antisémitisme, tandis que le président Macron a assuré à la communauté israélite que justice sera rendue! 

Samuele Scapellato e Gabriele Agosta - classe 4S1